CONVOYAGE ETE 2015
ETAPE COTE ATLANTIQUE (LAGOS GIBRALTAR)
Etape la plus plaisante de ce convoyage retour.
Nous quittons à regret les falaises du littoral portugais et la douceur de son climat.
vues aériennes de la punta de saudade à Lagos par Helder Afonso :
https://www.youtube.com/watch?v=YLngRFNyZcw
L'Algarve est une escale incontournable sur le chemin retour des Azores.
On y trouve d'excellents poissons, du bon vin, des chorizos et des fromages de qualité et pas cher.
Des abris pour le fort vent d'ouest avec l'entrée du port de Portimao, et la lagune de Faro.
Le mouillage devant l'île de Culatra est fréquenté par de nombreux voiliers de passage.
Le prix des ports est élevé par rapport au coût de la vie.
Les prestations et la proximité du vieux centre ville de Lagos méritent de payer cela.
Nous ferons escale à Chipiona, Cadix et Sancti Petri
Trois jours dans le bras de mer trés touristique de Sancti Petri avant de passer en Mediterranée.
Excellent souvenir de la façade atlantique de l'Andalousie pour les marchés au poissons, la douceur de l'air
et l'accueil des andalous.
ETAPE ANDALOUSE (GIBRALTAR CABO de la NAO)
Nous passons trés vite le détroit poussé par le courant et un fort vent d'ouest.
Mauvais temps sur le caillou de Gibraltar que nous laissons sans regret dans le sillage.
Premier mouillage mediterranéen à la cala Sardina prés de Sotogrande.
La forte houle levée par le fort vent d'ouest va nous contraindre à nous réfugier au port de Torremolinos la nuit suivante
La température de l'air approche les 40° et l'eau de mer à 31°C ne rafraichit pas beaucoup.
Tentative inutile de mouiller dans le port de Motril où le prix des amarrages est dissuasif.
Nous laisserons le voilier 3 nuits à Almérimar pour aller visiter Grenade et l'alhambra en voiture de location.
Nous longeons une côte désertique couverte de serres en plastique jusqu'à Murcia.
Des murs de buldings se dressent le long de la côte dépourvue de végétation;
Il vaut mieux naviguer vite vers les Baléares que de s'attarder en Andalousie.
Mouillage à Portman, à Benidorm et à cabo San Martin.
La costa blanca est plus boisée et plus découpée que la costa del sol....
ETAPE BALEARES (CABO dela NAO TOULON)
Bon vent de travers pour cette première traversée de 50 miles jusqu'à Playa des Comte au nord de Ibiza
Beaucoup de voiliers mouillés derrière l'îsla del Bosque pour s'abriter de la houle d'Ouest.
Le lendemain petite étape jusqu'à la Ensenada de San Miquel où le mouillage est trés abrité devant un hôtel magnifique.
On repart pour Majorque par vent de Nord. Mouillage trés beau Cala blanca à l'abri du vent;
Durant la nuit un orage nous fait déraper et le voilier va s'appuyer contre une falaise heureusement sans dégâts notables.
Nous irons le lendemain devant la playa de Camp de Mar juste à côté.
Le vent tourne au Sud et nous choisissons de contourner Majorque par le Nord.
Prochaine étape cala Tuent aprés essai impossible à la Cala de Culebra.
Un autre orage approche au petit matin avec du vent contraire de NE. On file au moteur vers l'Est et la baie de Pollenca.
On mouille devant le port de Manresa puis le lendemain on prends une bouée payante de l'autre côté de la baie.
Petit vent de prés pour traverser jusqu'à Menorca.Le vent de Nord nous oblige à contourner par le Sud.
Première nuit au mouillage Cala en bosh, puis la deuxième à cala Santa Galdana.
A l'entrée, au nord de Port Mahon nous apprécions le mouillage de la cala de los Griegos, trés bien abritée et trés calme.
Plus de vent pour remonter vers le Nord et la baie de Fornells, la plus proche de Toulon.
Nous profitons le lendemain d'un petit vent de SO pour partir tôt, puis envoyer le spi durant toute la journée vers Toulon.
La nuit est calme sur l'eau et le bateau glisse sur la route directe;
Au petit matin on capte un BMS sur le 16 relayé par le canal 63 trop loin pour être perçu.
Nous saurons vers 13H en arrivant à la côte qu'il sagit d'un coup de vent d'Est.
Accéléré par la pointe du cap Sicié le vent se renforce à mesure que nous approchons de Toulon.
Avec 2 ris et un tout petit mouchoir en guise de génois nous avançons à 7 noeuds dans une mer de plus en plus formée.
Les vagues tapent sur la coque et aspergent tout le bateau, l'une d'elles va même coiffer le cockpit et ses occupants.
On arrive au port, trempés durant la dernière heure, aprés 4 ans de vagabondages et plus de 6OOO miles sans embruns significatifs...