CROISIERE AUX ILES VIERGES

CROISIERE AUX ILES VIERGES

Au retour de l'Odyssee vers Haïti, la cadène de bas hauban tribord a soulevé le pont et créé une fente qui prend l'eau.  La prochaine croisière durant 3 semaines durant les congés de Lucile sous les tropiques ne pourront donc se faire que dans un petit périmètre de navigation autour de ST Martin où la réparation du pont est prévue dés la fin de cette croisière.
Antigua dans le sud est ou plus proche les îles vieges britanniques (B.I.V.) dans l'Ouest peuvent nous permettre de changer de mouillages et d'apprécier des traversées sans risque pour le voilier handicapé.
Aprés réflexion nous choisissons les BIV dans l'Ouest, avec l'obligation d'attendre l'opportunité d'une journée de vent de NE pour revenir sur un bord de prés et éviter ainsi la longue route en tirant des bords plats contre les vagues et contre le vent.
Le matin prévu pour le départ une grosse boule de liquide apparaît au coude droit du skipper.
Je ne m'inquiète pas de cela et nous décidons de partir. le jour même.
Nous partons de la Marina de Fort St Louis le 30 janvier vers 11H en sachant que de toute façon nous arriverions de nuit.
Aprés 3h de navigation au portant avec presque toute la voile un casier isolé à plus de 15 miles du port se prend dans l'hélice. Affalage des voiles, plongée en apnée pour couper la corde et libérer l'hélice malgré le courant du vent qui entraîne le voilier sans voile à 2 noeuds environ.
Des bleus et une palme perdue sera le lot de cette intervention en début de croisiére.
Minuit, nous arrivons à rond point au sud de Virgin Gorda dans un grain. C'est donc au GPS que l'on franchit la passe avant de remonter dans le Nord sous le vent des récifs pour s'abriter duarnt la fin de nuit. Nous recherchons  un coffre libre avec la lampe torche pour s'amarrer devant les bath et pouvoir se reposer durant le restant de la nuit.
Au matin du 31 janvier, petit déjeuner, baignade (devant les Baths cela s'impose) puis départ au moteur afin de faire la clearance à Spanish Town à quelques miles plus au Nord. Pour cela on demande par VHF l'hospitalité à la Marina pour quelques heures. Les formalités effectués nous faisons quelques courses dans la Marina avant de repartir mouiller à l'extérieur du port pour terminer la journée.
Les couleurs du lagon vantée par d'autres plaisanciers nous incitent à partir vers 10H le 1 février  vers Marina Cay plus à l'Ouest.Nous traversons le chanel en 2 h et nous prenons un coffre devant le bel hôtel de Marina Cay. Nous déjeunons à bord en pensant aller dîner le soir au restaurant de l'hôtel.
Aprés visite de l'îllot et renseignements pris sur le menu proposé nous préférons lever l'ancre et aller à Treillis Bay mieux abrité du fort vent d'est. Ici également les coffres sont payant et nous avons droit à la visite d'un canot au coucher de soleil pour nous facturer 25 $ prix unique des coffres dans les îles de BIV.
Le lendemain 2 février nous allons avec le moteur et l'annexe jusqu'au ponton faire de l'internet en Wifi, et quelques courses supplémentaires. Au passage nous visitons un atelier d'artiste sur la plage, avec des oeuvres en structure métallique les pieds dans l'eau;
Nous quittons Treillis Bay à 14h, aprés le déjeuner pour voir la côte proche de Guana island.
Surprise, pas de bateau et pas de coffre payant devant une magnifique plage de sable blanc (poussière de corail ) avec cocotiers et beaucoup de végétation.
Enfin le calme, sans être préssé par les canotiers pour payer les coffres.
Nous restons 3 jours devant cette plage splendide où nous débarquons fréquemment.


Le 5 janvier on lève l'ancre pour Cane Garden Bay sur la côte ouest de Tortola, île principale des BIV où nous arrivons vers 11H. Quelques voiliers mouillés devant l'église en limite de la zone réservée aux coffres payants nous incite à les imiter.
Nous débarquons pour faire une lessive et quelques achats.
Le skipper commence une lessive pendans que Lucile va faire des emplettes.
Au retour de ses courses, je vais faire de l'internet pour avoir les derniers fichiers grib par Wifi.
J'apprends par couriel que l'amiral Hubert a les deux coudes handicapés par les mêmes boules appelées hygroma. Il m'envoie une analyse détaillée des autres cas semblables rencontrés pendans les traversées et les interventions possibles. Je consulterai au retour à St Martin.
Grosse colère de Lucile qui trouve du linge mal lavé. On recommence à la laverie d'en face plus moderne avec des machines à température et temps de lavage réglable.
Pour se consoler nous allons déjeuner au snack sur la plage de façon à surveiller l'annexe toujours convoitée dans les pays pauvres de la région.
Le lendemain matin 6 janvier on lève l'ancre pour White Bay à St Johns Dyke Island distant de 15 miles où nous arrivons à 13h.
Plus de coffre disponibles derrière lees récifs à l'abri de la houle, on mouille en attendant le départ d'un bateau quelques heures plus tard.
Cela nous permet d'abandonner le bateau malgré la forte brise qui rentre dans ce mouillage aprés vérification de l'état du coffre où nous sommes amarrés.
Le point de vue depuis le haut de la colline est sublime et nous avançons sur la petite route vers Great Harbour de l'autre côté où nous apercevons des voiliers mieux abrités de la forte brise d'est sur cette côte orientée au SE.
Nous décidons d'aller passer la prochaine journée dans la baie d'à côté. Deux baies sont possibles l'une trés abritée par une sorte de fjord où deux restaurants à langoustes sont installés et se font concurences. Leur représentants viennent en canot nous proposer leur menu et l'un d'eux offre l'amarrage gratuit si on mange chez lui.
Les langoustes décongelées ne nous emballent pas et le manque de vent attire les mouches et les moustiques, on change donc pour aller à Great Harbour vu du haut de la colline. Surprise tous les bateaux sont sur coffre et pas de place pour mouiller entre eux. On paiera les 25$ règlementaire à un canotier qui nous donne un reçu sur un carnet à souche avec en tête d'un restaurant.!!!!
Devant ces difficultés et le manque de calme on décide de retourner à Guana Island le lendemain.
Nous resterons 3 jours de plus devant la magnifique plage de Guana Island ou viendra nous rejoindre, distant de 25m, presque à couple, la magnifique goélette Mariette dont la photo gagnée à une régate du trophé SNSM est collée dans le carré de OCAMBO.
Nous pourrons assister et filmer toutes leurs manoeuvres d'arrivée et de départ le lendemain.

 


En voulant se rapprocher de l'hôtel nous avons changé pour un mouillage plus venté avec un fond de roche où nous dérapons deux fois de suite. Afin de passer la nuit tranquille nous allons prendre un coffre au sud de Guana Island ou beaucoup de voiliers de location viennent se reposer et se baigner quelques heures avant de repartir vers un port trés encombré. Nous resterons presque seul amarrés au coffre cette nuit la;

Une analyse attentive des fichiers gribs révèle une journée de vent faible le 12 janvier
Nous décidons d'en profiter pour faire route vers St Martin même si le vent reste à l'Est.
Pour avancer vers le port de Virgin Gorda le plus proche de St Martin nous allons dés le lendemain entamer le chemin retour.
première escale le 10 janvier à Lee Bay de Great Camanoe Island à 6 miles du mouillage précédent.
La encore nous resterons seuls une AM, mais deux autres bateaux beaucoup plus gros vont arriver en fin d'AM et se mouiller assez loin de nous car la baie trés étroite prés de la plage s'élargie vers l'extérieur de l'île.
Le lendemain, nous retournons devant les Baths qui sont trés typiques de la région. les photos ne seront pas réussies par manque de soleil. On se mouille à St Thomas bay devant Spanish Town pour faire les formalités de départ, puis on va mouiller pour la nuit devant le bel hôtel Rockfeller de Little Dix Bay. Au petit matin on débarque afin de visiter l'hôtel ou un super brunch buffet est servi pour les clients. Nous apprenons que le mouillage dans ce petit lagon est interdit aux bateaux de croisière.


Vers 10H on lève le mouillage pour aller plonger à Virgin Sound. Peu de coraux dans la petite passe d'entrée du lagon mais de nombreux coquillages à lambi ont été jetés récemment et nous en ramassons deux au fond de l'eau, pour les amener en décoration.
L'un d'entre eux trés odorant est rejeté à l'eau tout de suite l'autre est gardé pour séchage dans la soute à mouillage.
Nous assistons à l'entrée majestueuse sous voile dans le lagon d'une goélette de 25m qui va se mouiller devant une plage aménagée du Virgin  Sound.
Nous irons plus tard la filmer de prés au coucher de soleil.
On s'amarre sur un coffre le temps de déjeuner et de visiter deux hôtels et promener le long de cette côte trés aménagée touristiquement.
On ira se mouiller ensuite au coucher de soleil prés de la goélette;


Au petit jour du 12 février nous entamons a traversée vers St Martin.
Bon vent de SE pour partir nous allons en ligne droite et sur le cap prévu durant plusieurs heures.
Vers 10h le vent tombe, mais la mer est calme, nous continuons au moteur vers Dog Island au sud de Anguilla.
La journée va ainsi être découpée en croisière au moteur et partiellement à la voile. Au coucher de soleil le vent tourne et souffle du NE à 15 noeuds. Excellent pour continuer sous voiles babord amures dans une mer presque plate sous le vent d'Anguilla.
Arrivée à Marigot Bay de St Martin à 2h du matin à la voile. On mouille à la limite des feux de voiliers groupés à l'abri de la pointe du Fort St Louis. On ira s'amarrer à la panne d'accueil de la marina st Louis vers 9H du matin pour faire le plein d'eau et quelques vivres.
Je remonte le vélo pliant pour aller à l'hôpital de Marigot consulter pour cet hygroma. L'attente n'est pas trop longue au service des urgences où on pratique une radio puis une consultation. Le médecin de service me prescrit 8 jours de repos forcé du coude droit, et il me fait un bandage pour soutenir le coude avec une attele au cou. Comment naviguer jusqu'au départ de Lucile ?  Comment vont pouvoir être fait les travaux de renforcement de la cadène et le fibrage du pont ?
Par bonheur, le vent reste au NE ce qui nous permet de continuer la croisière vers l'est, nous irons à St Barthélemy faire des emplettes.demain, en attendant nous fêtons la soirée à quai par une bouteille de champagne et des ribs grillés.
Départ à l'aube vers St Barth que nous atteignons vers 17h le temps de visiter le port et de trouver un mouillage parmi les nombreux voiliers mouillés ou amarrés sur coffre devant Gustavia. Au matin nous prenons contact avec Yann et Sylvaine, propriétaires de notre sistership "ARTABAN" amarré sur coffre un peu plus loin. Leur GIBSEA 442 a eu exactement les mêmes problèmes de cadène et dont la réparation est à étudier. Nous petit déjeunerons avec eux avant d'aller faire quelques courses à GUSTAVIA. Trés beau port avec des constructions créoles trés bien entretenues. Nous recherchons un short à ma taille et nous allons finalement l'acheter dans une petite boutique du centre ville.
Il est tard, et pour apprécier l'ambiance de St Barth, nous restons déjeuner dans un snack trés bien ombragé du centre ville.
Juste avant de repartir une baguarre entre jeunes adolescent attire la police vers ce snack.. Il n'y a pas que sur St Martin que la délinquance sévit. Nous levons l'ancre pour rejoindre un coin plus calme à l'Anse du colombier ou on s'amarre sur coffre à l'abri du vent et de la houle.
Samedi 18 février on repart vers l'île de St Martin afin de se rapprocher de l'aéroport d'embarquement de Lucile. Nous allons toutefois passer 2 nuits sur coffre sous le vent de l'ïlot Tintamarre où un magnifique 3 mâts vient nous rejoindre. Il restera mouillé plus loin au large.

 

Dans la journée des tortues viennent jouer sous le bateau et restent sous la coque au grand bonheur de Lucile qui pratique le snorkelling autour du voilier.
Dimanche 19 février, jour du départ de Lucile nous quittons ce magnifique îlot à 8h du matin pour amarrer Ocambo au quai d'acceuil de la marina St Louis à 11 h; Un taxi vient prendre Lucile au pied du voilier car il n'y a pas de bus le dimanche à Marigot !
Fin des vacances pour Lucile et pour Gilbert qui va entamer dès lundi la réparation du pont autour de la cadène de bas hauban arriére qui a arraché le balsa pour fendre la fibre de verre qui n'est plus étanche.