CROISIERE AUX TESTIGOS

Départ de Fort de France vers le Venezuela le 29 janvier, lendemain de l'anniversaire de Lucile, fêté au mouillage avec champagne et gâteau au chocolat....

Nous mouillons Anse d'Arlet afin de passer la nuit au calme, pour  repartir le matin tôt vers Ste Lucie.

Le mouillage à Marigot Bay ne pose aucun problème lorsque nous arrivons à 13h.

Gros problème le lendemain, au démarrage le moteur vibre et refuse d'embrayer. En fait l'hélice ne pousse plus. Nous attrapons une bouée située sur le parcours de sortie et je plonge voir la cata....

Effectivement le système de réglage de pas s'est désolidarisé du moyeu et l'ensemble tourne fou sans pouvoir pousser le voilier .....!

L'heure matinale permet d'appeler Jean Michel en Métropole afin de demander conseil.

Catastrophé par cette hélice qu'il a monté quelques mois plus tôt durant le carénage de septembre, il m'indique une méthode pour repositionner le tout sous l'eau et régler le pas.

Un mini film explicatif est sur son site. Nous gonflons l'annexe, on descend le moteur hors bord et nous allons à la capitainerie de Marigot Bay lire ce film assez bref.

Un voisin de mouillage qui a eu la même blague sur son bavaria me prête son détendeur avec une petite bouteille et me souhaite de moins galérer que lui lors de son intervention;

Je fais la manipulation prévue, je remonte à bord on essaye de pousser. Rien ne vient....

Je retourne à la capitainerie appeler Jean Michel sur skype. Quelques indications complémentaires sont indispensables pour comprendre le fonctionnement et pour repositionner la zone qui a glissé après dévissage d'un écrou non freiné par erreur au montage en usine. Trop tard pour gonfler la bouteille ce soir la il faudra attendre le lendemain, nous invitons nos nouveaux amis corses à dîner à bord avec nous après avoir apprécié le ti punch spécial du skipper.

Le lendemain, après avoir fait regonfler la bouteille, je me remets à l'eau une troisième fois, et cette fois je peux corriger la blague en rajoutant un contre écrou fourni sans clé à l'aide d'un outil fabriqué à bord pour le serrer sous l'eau......

L'essai est concluant et l'hélice pousse bien le voilier.  Nous quittons immédiatement la bouée très chère de cette magnifique baie pour aller plus au Sud vers la réserve des 2 pitons...

En fait le pas de l'hélice est mal réglé et le moteur ne pousse pas très bien le bateau qui avance à 1,5 nœuds de moins qu'auparavant pour le même nombre de tours du moteur.

Au petit matin, on repart vers le Sud très tôt, le vent fort d'alizé nous pousse jusqu'à Bequia. On mouille à Port Elisabeth sans débarquer. Au matin on repart vers Canouan où nous décidons de nous arrêter afin de faire des courses de frais.

Nous prenons un petit thon de 4 kg à la ligne de traîne juste avant d'arriver. Découpé en filet il sera dégusté au mouillage dans une petite crique située juste avant le lagon et l'entrée du mouillage où nous irons en fin d'après midi.

Le lendemain 4 février nous débarquons à la rame devant la magnifique plage du nouvel hôtel et nous allons acheter le pain et les légumes au village avant de repartir vers les Tobago Cays ou nous arrivons vers 13h pour déjeuner dans une eau bleu turquoise extraordinaire.

Cette piscine naturelle m'incite à plonger en apnée pour redémonter le contre écrou et changer le réglage de pas de l'hélice. Nous ne restons pas les 24h de notre droit payé aux rangers dans ce paradis pour rejoindre St Georges à Grenade le 5 au soir.

Après quelques courses supplémentaires au centre ville nous décidons d'aller directement aux Testigos distant de 90 miles.

Départ de nuit le lendemain 8 à 4h pour arriver dans un magnifique coucher de soleil. On mouille devant un petit village de pêcheurs de Testigos pequeno. Au matin on lève l'ancre pour aller à l'île Iguana faire les formalités auprès des guardia costa consultés par VHF. En revenant on longe Testigo Grande où sont mouillés trois voiliers français qui naviguent de conserve dans ce pays, ou malheureusement, les agressions de plaisanciers sont fréquentes....

On préfère mouiller Playa Réal devant un isthme de sable blanc entourés de 2 pointes avec des bouquets de cocotiers et des cases de pêcheurs. Fini le calme de la solitude les 3 autres voiliers nous y rejoignent suivis le lendemain par 2 autres AMEL  français...

Une excursion à la Duna vers 11 h du matin. Cette plage de sable blanc (poussière de corail) prolongé par une dune qui passe par dessus la colline est un émerveillement. Par contre attention aux UV et le nez est très fragile malgré les chapeaux dans une telle blancheur.

Entre temps, on sympathise avec les pêcheurs de la plage d'en face avec des canettes de bière et nous leur achetons une grosse langouste qu'ils nous proposent de cuire durant 45 mn dans leur marmite. Repas exotique le soir sur le voilier;

Trop de bateau dans ce magnifique mouillage nous décidons de continuer vers la Blanquilla départ à nouveau à 3h du matin pour arriver devant la base des guardia costa vers 16h. Les 90 miles ont été rapidement avalés grâce un fort courant de 2 à 3 nœuds vers l'Ouest ...  gare au retour !!

Visite d'une lancha des gardes cotes qui nous expliquent attendre un navire de la Marine le lendemain à 5h et donc nous allons mouiller un mile plus loin prés de leur campement de repos devant une petite plage avec barbecue et tables de bois à l'ombre de quelques grands arbres et des cocotiers. Cette île basse n'a pas une grande végétation. Les arbres et les cocotiers sont rares.

Par contre, elle est déserte, aucun voilier, ni bateau à moteur en dehors de quelques barques de pêcheurs venus du continent ou de Margarita pour une campagne de pêche. Nous pourrons les filmer de très prés en train de poser des filets très tôt le bateau sur le mouillage de Cave Cove à l'Ouest de l'ile ou nous passons 2 jours dans un isolement presque total.

 

 

Une excursion à la Duna vers 11 h du matin. Cette plage de sable blanc (poussière de corail) prolongé par une dune qui passe par dessus la colline est un émerveillement. Par contre attention aux UV et le nez est très fragile malgré les chapeaux dans une telle blancheur.

Entre temps, on sympathise avec les pêcheurs de la plage d'en face avec des canettes de bière et nous leur achetons une grosse langouste qu'ils nous proposent de cuire durant 45 mn dans leur marmite. Repas exotique le soir sur le voilier;

Trop de bateau dans ce magnifique mouillage nous décidons de continuer vers la Blanquilla départ à nouveau à 3h du matin pour arriver devant la base des guardia costa vers 16h. Les 90 miles ont été rapidement avalés grâce un fort courant de 2 à 3 nœuds vers l'Ouest ...  gare au retour !!

Visite d'une lancha des gardes cotes qui nous expliquent attendre un navire de la Marine le lendemain à 5h et donc nous allons mouiller un mile plus loin prés de leur campement de repos devant une petite plage avec barbecue et tables de bois à l'ombre de quelques grands arbres et des cocotiers. Cette île basse n'a pas une grande végétation. Les arbres et les cocotiers sont rares.

Par contre, elle est déserte, aucun voilier, ni bateau à moteur en dehors de quelques barques de pêcheurs venus du continent ou de Margarita pour une campagne de pêche. Nous pourrons les filmer de très prés en train de poser des filets très tôt le bateau sur le mouillage de Cave Cove à l'Ouest de l'ile ou nous passons 2 jours dans un isolement presque total.

lien vers les photos de Blanquilla :

https://picasaweb.google.com/115670496774173638454/Blanquilla?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMXixIyyjpnYwAE&feat=directlink
 

Les grandes plages de poussière de corail sont éblouissantes et les 2 palmiers sont bien insuffisants pour trouver de l'ombre.

https://picasaweb.google.com/115670496774173638454/Blanquilla2?authuser=0&authkey=Gv1sRgCIr8iLfBxaSQsgE&feat=directlink
 

Heureusement les grandes bâches récemment installées nous abritent du soleil tropical durant la journée.

Trop tard pour continuer vers Les Roques avec le départ de l'avion retour.

Nous repartons donc le 17 février dans l'autre sens à 6 h du matin. Le courant et le vent d'est nous poussent vers Margarita où nous ne voulions pas aller à cause de l'insécurité relatée dans les forums...

Au coucher de soleil nous arrivons devant une ville de la côte nord avec un port de pêche et un embarcadère avec une station service et une caserne de guardia costa. Nous pensons bien faire en mouillant devant.

Erreur, au petit matin ils montent d'autorité sur le  voilier pour tout fouiller. et se servir..

Nous nous empressons de repartir vers les Testigos où le mouillage est plus serein.

Mauvaise journée avec un fort courant contraire et du vent de face. Nous tirons des bords à 65 ° de la route. Je mets donc le moteur pour améliorer le cap ce qui nous permet d'arriver au mouillage vers 2h du matin juste après le coucher de la lune. Tant pis c'est donc au GPS et avec nos souvenirs du mouillage précédent que l'on retrouve le même endroit sympathique de nuit.

Le lendemain, nos amis pêcheurs de la semaine précédente viennent nous rendre visite et nous inviter à la mise à l'eau de la palangre à l'île Conejo réserve d'oiseau. Nous leur proposons de déguster un cassoulet toulousain avant de partir dans cet archipel sauvage en compagnie de sympathiques pêcheurs photographier des centaines de frégates. Nous rentrons tard après le coucher de soleil mais les yeux pleins d'images extraordinaires.

Le lendemain rdv pour pêche aux langoustes et grillades sur la plage devant leur maison.

Après visite de quelques trous secrets, nous découvrons 5 petites langoustes (les meilleures à griller)

Dégustation de petit mérou et de langoustes grillés avant notre départ. En guise de souvenir nous leur offrons un fusil sous marin qui leur sera très utile....

 lien vers les photos de testigos


Si ce lien est inactif recopier celui-ci dans le chemin d'accés internet :

https://picasaweb.google.com/115670496774173638454/Testigos?
authuser=0&authkey=Gv1sRgCMmN7-iw67WP3wE&feat=directlink

 

Vent de NE annoncé ce 23 février. Nous partons de nuit à 4 h au bon plein vers Trinidad, et par malchance une fuite se déclare à la durite du collecteur d'échangeur. Du liquide de refroidissement se répand dans la cale.

Avant que le moteur ne soit trop chaud, réparation provisoire avec un ruban auto fusionnant sur le caoutchouc qui diminue l'importance de la fuite sans l'arrêter....

Un petit entonnoir avec tuyau pour canaliser la fuite dans un bidon sera ensuite installé car le fort courant d'ouest et le faible vent de NE nous empêche de progresser, à la voile seule, vers Trinidad. Une dizaine d'heure au moteur sera indispensable pour effectuer la moitié du parcours en restant à l'écart de la côte vénézuélienne de la presqu'île de Paria ou les agressions sont fréquentes.

Nous mouillons à 3 h du matin dans la baie très calme de l'île de Cachacachare devant une ancienne léproserie. Nous y restons 24h afin d'aller faire les formalités d'entrée le lundi matin à Chaguaramas.

Très vite, nous voyons que les pièces Perkins indispensables pour réparer la fuite ne sont pas disponible et les mini markets sans intérêts. Nous quittons Trinidad dés le lendemain matin après escale d'une nuit dans Scotland Bay, et les forts vents d'alizés nous poussent à 7,5 nœuds vers Grenade où nous arrivons au coucher de soleil. Quelques courses au centre ville pour compléter les produits frais du frigo et nous repartons vers le Nord pour ne pas rater le départ de l'avion vers l'Europe dans 4 jours. Une nuit au mouillage de l'île Ronde sauvage mais avec un groupe de pêcheurs  qui nous entourent très tôt le matin pour déposer un filet au ras de notre mouillage....

Nous assisterons à la remontée du filet avant de repartir vers les Tobago Cays où nous ne resterons que le temps du repas de midi dans un bain de lumière bleu turquoise...

Un mouillage nocturne à Canouan devant la petite crique extérieure au lagon protégé et équipé de coffres.... puis nous repartons vers St Vincent où nous ferons une nouvelle escale nocturne brève devant Walilabu. Une dernière escale nocturne à Rodney Bay de Ste Lucie nous permet d'arriver au Marin lundi matin pour faire le plein de fuel au ponton juste en face du représentant Perkins.

Il nous vend des tétines de collecteur d'échangeur pour les nouveaux moteurs. Nous allons passer 2 h à limer le diamètre intérieur de 51mm pour le porter à 54mm afin de colmater la fuite de liquide de refroidissement. Nous pouvons terminer sereinement notre croisière à Fort de France quelques heures avant le départ de l'avion pour la métropole.

Reste plus qu'à ramener en solitaire le voilier à Pointe à Pitre.

Retour douloureux puisque la joint de culasse du moteur va me lâcher au départ de la Dominique par petit temps et c'est en remorque que Ocambo termine le 7 mars cette excellente croisière aux Testigos.

https://picasaweb.google.com/115670496774173638454/Testigos?authuser=0&authkey=Gv1sRgCMmN7-iw67WP3wE&feat=directlink